Noms de famille Suisses (Index)


Famille Brahier

Le fondateur de cette famille est Jean dit Braihier, demeurant aux Enfers, cité de 1444 à 1463, frère de Jean-Perrin Maixe dit le Rossel. Tous deux sont les fils légitimes de Jehannenat Semonin ou Simonin, bourgeois de Montfaucon, en Prévôté de Saint-Ursanne. Le 20 janvier 1444, Estevenin dit Jacob, de Saignelégier, lieutenant de Ferry de Roucourt, châtelain, maire de Saint-Ursanne et de la Franche-Montagne de Muriaux, assisté des juges Henri dit Varnoy, châtelain de Roche d’Or, Jean-Perrin de Maiche, Jean dit Braihier, demeurant aux Enfers, et Huguenin, le fils Perrin Morel demeurant aux Pommerats, accordent deux parties : la communauté des Breuleux d’une part et Humbert dit Guery, d’autre.

La graphie du patronyme, telle que transcrite dans les différents registres par les curés et les notaires, a sensiblement varié au cours des siècles : Braihier, Brahier, Brayer, Brahie, Braier, de 1444 à 1500 ; Brayer, Braye, Brahier, Braihier, Broyer, Brayhier, Broihier, Brohier, de 1501 à 1700.

Parmi les descendants de cette famille, il convient de citer Guenyat ou Goniat (apharèse de Hugueniat ou Hugogniat) Brahier, maître-bourgeois de la Montagne des Bois en 1493 ; Simonin Braihier, juge en 1527 ; Jean Broyer, juge en 1539 ; Henri Brahier, notaire, poète et chansonnier, de Charmoille, arrêté en 1601 pour avoir chanté devant les moines de Bellelay des chansons sur le prince-évêque ; Paul Brahier, maître-bourgeois en 1610 ; Jeannin Broyhier, maire de Montfaucon en 1614 ; Messire Richard Brahier, troisième curé de la paroisse des Bois en 1645 ; Marie-Marthe Brahier (1672-1759), Ursuline à Porrentruy, où elle utilisa son héritage pour doter l’église Sainte-Ursule d’objets liturgiques de valeur ; Simon Brahier (1885-1950), Dr en droit, avocat et notaire à Moutier, auteur d’un intéressant ouvrage intitulé : « L’Organisation judiciaire et administrative du Jura bernois sous le régime des princes-évêques de Bâle » ; Gaston Brahier, né en 1927, député à la Constituante jurassienne (1976-1978), puis au Parlement (1979-1983), conseiller aux Etats (1983-1986), ministre du gouvernement jurassien (1987-1993) et grand défenseur du patois jurassien.

Etymologie :
Braier, brayer désignait le faiseur de braies, alors que braîyie, en patois jurassien, signifie braire…

Divers :
Il existe de nombreux homonymes en Franche-Comté, en Ile-de-France, en Normandie, en Pays de Loire et en Picardie.

Bibliographie et sources :
Répertoire des noms de famille suisses - Schulthess, Zurich 1989
Dictionnaire historique Suisse - en préparation
Dictionnaire des noms et prénoms de France - A. Dauzat, Larousse, Paris 1951
Quelques noms de famille et noms de lieux jurassiens - P. Henry, L’Hôta (no spécial), 1998
Archives de la Société jurassienne d’émulation - Porrentruy
Internet et Archives BRG


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Avec Frank Musy, Jean-Marc Richard
et l'aimable collaboration d'
Eric Nusslé, généalogiste et héraldiste